Pendant que Tadej Pogačar enchaîne les étapes du Tour de France, une petite bague, presque invisible, travaille en coulisses. Pas pour le style, non. Pour surveiller son corps comme une centrale de données. Ce bijou discret, c’est l’Ultrahuman Ring AIR, et chez UAE Team Emirates, ce n’est pas un simple gadget.
Un concentré de données au service de la performance
Pensée pour les athlètes de haut niveau, cette bague ultra-légère intègre une batterie de capteurs capables de suivre en continu des indicateurs clés : fréquence cardiaque, variabilité, température corporelle, stress, oxygénation, et surtout, la qualité du sommeil. Chaque nuit, elle enregistre les cycles REM, NREM, les réveils nocturnes, et transmet les données à l’équipe technique via une interface dédiée.
L’objectif ? Adapter les entraînements en temps réel, en fonction de l’état physiologique réel des coureurs. Si le corps montre des signes de fatigue ou de stress, la charge peut être allégée. Si au contraire tous les feux sont au vert, l’intensité monte. Pas de place à l’intuition. La performance passe désormais par l’analyse fine.
Ce qui distingue l’Ultrahuman Ring des autres wearables, c’est sa capacité à s’intégrer dans le quotidien d’un cycliste sans le perturber. Contrairement à une montre ou un bracelet, elle n’interfère ni avec le matériel, ni avec la gestuelle. Elle fait son travail, en silence, sans jamais perturber la routine millimétrée des coureurs.
Pour l’équipe encadrante, c’est aussi un moyen de mieux individualiser la préparation, en tenant compte de la réalité biologique de chaque coureur, et non d’un programme standardisé.
Ce partenariat avec UAE Team Emirates montre une chose : dans le peloton, la data n’est plus un luxe. C’est devenu un pilier de la stratégie. Et pour des athlètes comme Pogačar, dont les marges de progression sont infimes, c’est peut-être ce genre de détail qui fait la différence entre un podium… et une victoire.
