Pionnier des projecteurs ultra courte focale, XGIMI frappe fort avec l’Aura 2. Malgré un positionnement premium, il parvient à marier design élégant, installation simplifiée et performances cinéma convaincantes.
Caractéristiques techniques
Caractéristiques | Détails |
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Classification | Projecteur ultra-courte focale pour salon |
Technologie d’affichage | DLP (1‑puce, DMD 0,47″) |
Résolution native | 4K UHD (3840×2160) |
Source lumineuse | Laser & LED (Dual Light 2.0) |
Durée de vie de la lampe/lumière | Environ 20 000 h |
Luminosité | ≈ 2 300 ISO lumens |
Compatibilité HDR | HDR10, HLG, Dolby Vision (+ IMAX Enhanced certifié) |
Taille d’image projetée recommandée | 80″ à 150″ (jusqu’à 100″ à 17,8 cm de la surface) |
Rapport de projection | 0,177:1 – ultra-courte focale |
Correction trapézoïdale | ISA 5.0 – auto-verticale & horizontale + adaptation à la couleur du mur |
Mise au point | Autofocus laser intelligent + autofocus manuel |
Système d’exploitation | Android TV 11 |
Processeur | Arm Cortex-A55 |
GPU | Mali-G52 |
Mémoire vive (RAM) | 2 Go |
Stockage interne | 32 Go eMMC |
Haut-parleurs | 4 × 15 W Harman/Kardon – 60 W total, support Dolby Atmos & DTS |
Wi‑Fi | Wi‑Fi 6 (802.11a/b/g/n/ac/ax) |
Bluetooth | Bluetooth 5.2 |
Connectique | 3 × HDMI 2.0 (1 ARC/eARC), 3 × USB‑A 2.0, SPDIF optique, Ethernet, Jack 3,5 mm |
Télécommande | Bluetooth (non rétroéclairée) |
Latence jeu | ~20 ms |
Dimensions ( L x l x H) | 27 x 51 x 14.4 cm |
Poids | environ 9 kg |
Autres fonctionnalités | Google Assistant, HDR Adaptation, mode gaming, MEMC, capteurs oculaires, cache-objectif motorisé |
Design
L’Aura 2 est d’abord un bel objet. Son boîtier en “Moonlight Sand”, habillé de tissu et d’aluminium, trouve naturellement sa place dans un salon.
La trappe motorisée protège élégamment l’objectif, réduisant les risques de poussière ou de rayures. Compact mais lourd (environ 9 kg), il propose une connectique riche (trois HDMI, dont un eARC, trois USB, une prise optique, une prise jack, une prise Ethernet), tout en conservant une façade épurée.
Les pieds réglables facilitent le calage, et l’ensemble suggère un vidéoprojecteur pensé pour s’intégrer sans effort dans la vie courante. La télécommande de l’Aura 2 est sobre, avec le minimum de boutons. Des raccourcis vers les principales plateformes de streaming auraient été appréciables.
Qualité d’image
Le rendu visuel est réellement saisissant. Grâce à sa source lumineuse Dual Light 2.0 (laser + LED, environ 2 300 ISO lumens) et à sa couverture DCI-P3 à 99 %, les couleurs explosent dans un environnement peu lumineux, et la 4K HDR (Dolby Vision, HDR10, HLG, IMAX Enhanced) offre une profondeur agréable.
La netteté est plus qu’honnête, la calibration usine déjà bien réglée, et les automatismes (focus + trapèze) assurent un confort immédiat. Légers bémols : des artefacts de netteté si non corrigés, des aberrations discrètes en bord d’image, et un contraste natif bon mais pas extrême, avec des noirs un peu “remontés” dans les scènes sombres.
En usage général, l’image reste immersive et flatteuse, parfaite pour transformer un mur blanc en écran géant, à condition d’avoir une très faible luminosité ambiante.
Qualité sonore
Ce projecteur surprend agréablement par son rendu sonore. Avec quatre haut-parleurs de 15 W signés Harman/Kardon, il délivre un son clair, puissant et équilibré.
Dans un salon, le son est riche, précis, avec une scène suffisamment large pour profiter des dialogues, des ambiances et de la musique, sans avoir besoin d’une barre de son. Le Dolby Atmos est particulièrement appréciable lors de la lecture de films compatibles
OS ET FONCTIONNALITÉS
Sous Android TV 11, l’interface est familière, avec quelques saccades lors de la navigation, et intègre Chromecast + Magicast. Cependant, l’absence de Netflix et de certaines applications (Disney+ notamment) est frustrante si l’on souhaite rester en tout-inclus. Nous aurions vraiment apprécié la surcouche Google TV, qui est plus fluide.
Côté installation, l’ISA 5.0 (mise au point automatique, correction trapézoïdale, adaptation à la couleur et à la texture du mur) est impressionnante : quelques secondes suffisent pour optimiser l’image, même sur un mur irrégulier — la configuration ultra courte focale fait le reste. Enfin, le mode gaming à ~20 ms de latence est appréciable pour du jeu occasionnel ou sur console, mais les joueurs exigeants pourraient regretter l’absence de VRR ou de 4K à 120 Hz.