Dell signe avec l’Aurora 16X AC16251 un portable gaming haut de gamme. Ce 16 pouces associe un design épuré et solide à des composants derniers cris (puce Intel Core Ultra série 7, GPU Nvidia RTX 5060), le tout dans un format relativement compact pour sa catégorie. Destiné aux joueurs exigeants, il promet graphismes fluides et réactivité.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
DESIGN
Alienware signe avec l’Aurora 16X un design sobre et robuste. Le châssis est revêtu d’aluminium anodisé « Interstellar Indigo », un bleu profond aux reflets violets selon l’éclairage.

Hormis le logo Alienware brillant sur le capot, l’ensemble conserve une allure « workstation », sans fioritures flashy. La coque est solide et rigide, la charnière est fluide et l’ouverture à une main est facile, signe d’une bonne qualité de fabrication.
Seule ombre au tableau : la surface peut marquer les traces de doigts. Au final, ce design « monolithique » séduit par sa sobriété et la qualité des matériaux (aluminium brossé), même si l’épaisseur (jusqu’à 23,4 mm) et le poids (~2,6 kg) restent élevés pour un portable.

PERFORMANCES
Avant d’aborder les performances, nous conseillons d’aller dans les paramètres d’Alienware Command Center et de régler sur le mode Performance (le mode Overdrive n’apporte que peu de performances supplémentaires par rapport à un niveau sonore des ventilateurs bien trop accru).

Le Core Ultra 7 255HX délivre des scores CPU impressionnants, bien servis par ses 20 cœurs et 30 Mo de cache. Sur Cinebench 2024, il obtient un score de 125 points en single core et 1699 en multi core.

Côté 3DMark, les résultats sont également plutôt satisfaisants quoiqu’un peu en dessous de la moyenne pour ce type de configuration.



Côté jeu, la RTX 5060 assure un framerate élevé en QHD (16:10 1600p). On profite notamment de l’écran 240 Hz ultra fluide dans les jeux légers. Évidemment sur des jeux AAA, la 5060 montre vite ses limites afin de tenir le QHD au dessus de 60 FPS. L’intérêt ici est de profiter du DLSS pour « doper » les performances.
Par exemple, sur Cyberpunk 2077, on observe une moyenne à 50 FPS en ultra sans Ray-Tracing ni DLSS. En activant le DLSS et la génération d’images avec les mêmes paramètres on obtient une moyenne à 173 FPS soit plus du triple.


En usage modéré, le système reste relativement silencieux. Sous forte charge prolongée (CPU+GPU à fond), l’Aurora chauffe modérément, l’essentiel de l’air chaud étant évacué vers l’arrière et sur les côtés. Les ventilateurs deviennent audibles et peuvent déranger lors de longues sessions.
Côté mémoire vive, les performances sont honorables : les 32Go DDR5-5600 en dual-channel offrent des vitesses supérieures aux attentes pour ce segment au niveau lecture et écriture. Cependant la latence est légèrement plus élevée que la normale.

ÉCRAN
Le portable brille par son écran : une dalle IPS 16 pouces WQXGA (2560×1600) à 240 Hz avec gamut DCI-P3 complet. Le taux de rafraîchissement élevé confère un très grand confort visuel en jeu, et le traitement anti-reflet (ComfortView Plus) assure une bonne visibilité en ambiant lumineux.
Malgré tout, quelques limites subsistent : le contraste reste limité (~1000:1) comme sur la plupart des IPS grand public, et il n’y a pas de technologie HDR ou Mini-LED pour améliorer les noirs. De ce fait, on remarque directement des reflets clairs dans les 4 angles de l’écran avec projection d’une image noire.

L’absence d’OLED ou de 4K reste un petit manque en cette gamme de prix.
SON
Les haut-parleurs stéréo (2×2 W) offrent une restitution claire et équilibrée. Les graves sont assez faibles, mais les médiums et aigus sont détaillés et relativement puissants.
En pratique, l’Aurora 16X propose un son agréable pour les jeux et vidéos, sans toutefois remplacer un véritable système audio ou un casque.
ERGONOMIE
Le clavier complet (format AZERTY pour la version française) est solide et confortable. Les touches ont un débattement correct (1,4 mm) et offrent un retour « ultrabook-like » assez silencieux. On dispose d’un pavé numérique intégré situé à droite du clavier principal, pratique pour la saisie.

Ce n’est pas le clavier le plus « pêchu » du marché (il manque un peu de « clic » pour être comparable aux modèles haut de gamme), mais il reste agréable pour la frappe. Cela se fait au détriment du confort pour le jeu. Le touchpad, est également un peu petit au regard de la taille du châssis (environ 11,5×7 cm).
Heureusement, la présence d’un port Thunderbolt 4 et d’un port USB-C (USB 3.2 Gen2), ainsi que de deux ports USB-A 3.2, HDMI 2.1, RJ45, jack combo et Wifi 7 offre une connectivité très complète.

Seule la prise RJ45 et un des USB-A se trouvent sur le côté gauche du châssis, le reste ayant été déporté à l’arrière. Le positionnement des connectiques à l’arrière facilite la gestion des câbles sur un bureau. Seul regret ergonomique notable : l’absence de lecteur de cartes SD.

Le rétroéclairage RGB est léger (seulements les touches du clavier) et personnalisable via l’Alienware Command Center.

La webcam FHD 1080p 30 fps avec IR est fonctionnelle pour la visioconférence basique et la reconnaissance Windows Hello. À noter qu’il n’y a pas de cache physique amovible sur la webcam.

AUTONOMIE
Avec sa batterie de 96 Wh (6 cellules), l’Alienware 16X Aurora promet une autonomie plutôt moyenne pour ce type de machine. Les tests relèvent environ 3–4 heures de navigation Internet (Wi-Fi) sur batterie. En jeu ou sous forte charge, l’autonomie tombe nettement plus bas. Dell fournit un chargeur compact 180 W, et la recharge complète depuis zéro prend près de 2 heures. Autonomie et portabilité sont les point faible récurrent des PC portables orientés jeu : ici la masse des composants performants se paie en consommation d’énergie élevée. Les joueurs nomades devront donc accepter de recharger régulièrement.




